samedi 18 septembre 2010

Compte rendu de la réunion

Cette réunion fut très... étrange, la CPE s'est présentée de manière inattendue (heureusement d'ailleurs)...
L'école de l'ESAAT est porteur d'une imge de qualité et de prestige que, je la comprend, la directrice n'est pas prête d'abîmer par les folies de quelques jeunes...

Je leur ai laissé tous le script, qu'elle liront "avec attention".
Elle me donnera une réponse "sous peu", deux solutions s'offriront alors :
Soit elle accepte et tout roule !
Soit elle refuse et, en ce cas, compréhensive, elle m'a promit de me faire un piston auprès des différentes associations de cinéma de Roubaix (qui pourraient nous prêter des locaux, voire, si le scénario plaît, des subventions)...

Il y avait plusieurs plusieurs points qui la tracassaient : les mineurs et la publication "non contrôlable d'internet".

La réponse était alors majoritairement dans le négatif... mais qui sait ?

jeudi 16 septembre 2010

Titres et coup d'envoi

1. Tant va la cruche
2. Qui sème le vent
3. La parole est d’argent
4. Le chien aboie
5. Jeu de mains
6. Bien mal acquis
7. On ne fait pas d’omelette
8. À la guerre
9. Qui aime bien

2 bis – Tibotine
3 bis – Mon terrible défaut
4 bis – Pause culture !
5 bis – Bienvenue au Bounty County !
6 bis – Le secret d’Axel
7 bis – Rien à dire
8 bis – Message d’adieu
9 bis – La smala au complet

Voici donc la liste des titres, qui seront ajoutés en haut des scénarios une fois ton accord donné.
Je te donne, quant à moi, mon accord pour désormais aller voir la directrice car j'ai tout relu (rapidement !) et, malgré une grosse vulgarité encore présente dans l'épisode 1 "Tant va la cruche" et 2 "Qui sème le vent", il me semble avoir fait tout mon possible pour réduire la grossiereté. Si cela ne suffit, je n'aurai plus qu'à changer les répliques.

Bonne chance avec la directrice, et bon tournage !

mercredi 15 septembre 2010

Note aux acteurs

Après ça, je "polirai" un peu les textes et leur trouverai des titres. Je te préviendrai quand ce sera fait. ;)

Ah, mes amis ! Moi qui suis acteur depuis ma plus tendre enfance, mes cheveux ont blanchi sous les feux de la scène, mes traits se sont creusés au fil des représentations, et pourtant, jamais ce sentiment indéfinissable que reçoit constamment l'acteur ne s'est tari. J'ai décidé aujourd'hui de vous faire part de ma grande expérience afin de...
-Ta gueule abrège.
Bon, voici quelques points que vous êtes même pas obligés de respecter vous faites ce que vous voulez après tout on est en démocratie mais bon voilà c'est toujours chouette d'avoir deux trois conseils :

-Ne vous limitez surtout pas au texte ! Rien n'est pire qu'une récitation monotone ! Variez les tons et surtout appropriez-vous chaque phrase ! Faites-la votre ! N'hésitez jamais à improviser dessus, voire à rajouter des trucs ! Vous êtes là pour vous éclater, pas pour réciter un poème devant toute la classe !

-Si vous avez un long épisode à jouer, essayez de ne pas rester à la même place tout le long. N’hésitez pas à faire quelques déplacements qui semblent logiques pour votre personnage, à mimer ce que vous racontez. Mais ne tournez pas non plus en rond tout le long de l’épisode. Ah, un dernier truc : ne vous balancez jamais d’une jambe sur l’autre, soyez toujours bien ancrés dans le sol.

-On va vous faire pleins de critiques. Ca va être chiant et blessant. On a tous connu ça et c'est insupportable. Mais vous laissez pas faire. C'est tous des gros cons.

-E-cla-tez-vous ! Dès que vous ressentirez plus Dickie comme une obligation que comme un plaisir, allez faire une pause (mais pas trop longue non plus hein) !

-Le tournage d’un épisode de Dickie peut s’avérer très long et fatiguant (si si). Vous êtes les meilleurs, donc ça ne devrait pas vous poser problème, mais essayer tout de même de pas avoir fait une activité trop crevante avant, de vous êtes couché tôt et de manger des fécul…
-Ta gueule.

Bonne chance, je suis derrière vous, n’hésitez pas à m’appeler au moindre doute, la moindre question, ou juste pour me donner des nouvelles de votre chihuahua, ça fait toujours plaisir.

Note à la proviseure

J'avais dis que je finirais par ça, et je l'ai finalement écrite en premier ! (voir note précédente). Bref, le reste suivra.


Rueil-Malmaison, le 15 septembre 2010

Chère Madame Vincent,

Comme vous l’aura probablement dit Jules Delpla, je suis le scénariste de la série Dickie. J’ai dix-huit ans, je viens d’obtenir mon baccalauréat, je vais entrer à L'École Supérieure d'Études Cinématographiques et habite bien loin de l’ESAAT, d’où l’entière confiance que j’accorde à Jules pour la réalisation de notre co-production.
Le simple nom de la série a de quoi effrayer, mais je vais ici essayer de vous prouver qu’il n’y a pas de quoi. Inspirée d’œuvres comme Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand ou de Ridicule de Patrice Leconte, Dickie a pour sujet principal les joutes verbales.
Cette série humoristique est divisée en deux parties : la première est un sorte de journal intime filmé où Dickie raconte chez elle ce qu’elle a pensé des affrontements, seul ou avec des amies. Je suppose que cette partie ne devrait pas vous poser de problèmes.
La seconde est en revanche plus acide, étant donné qu’elle met en scène les joutes verbales. Dickie s’attaque sans cesse à des adversaires hautement caricaturaux de manière à ce qu’on ne puisse s’y attacher. Ces rôles grotesques mettent en scène des caractères comme la méchanceté gratuite, l’orgueil démesuré ou la violence, amenés à leur paroxysme ; ce que l’on pourrait comparer à la cupidité ou la soif de pouvoir dans un conte pour enfants. Mais alors que dans le conte, c’est le héros qui va le plus souvent tuer le « méchant », certains de nos vilains se passent eux-même la corde au cou. Un zeste d’humour noir qui, j’espère, ne vous révulsera pas trop, d’autant plus qu’aucun ne se défenestre dans votre établissement.
Le second point qui pourrait vous déranger est la grossièreté de certains passages, noyamment les deux premiers épisodes aux répliques pas forcément poétiques. Je peux vous assurer que j’ai fait tout mon possible pour tomber le moins possible dans le vulgaire, et les seuls gros mots restants me semblent essentiels à la crédibilité de certains vilains, à l’humour ou aux effets dramatiques de notre histoire.
Car effectivement, l’histoire de la série est plus profonde et creusée qu’elle ne pourrait sembler à première vue. En suivant les aventures de cette jeune fille qui a la chance d’avoir une aussi bonne répartie sont soulevés des questions comme le rapport humain, le fait de savoir accepter la défaite, de savoir assumer les conséquences de ses actes, mais aussi savoir croire en soi, la force de l’amitié et bien d’autres concepts aussi éculés qu’efficaces (disons les choses comme elles sont).
Si mon texte a déjà trop écourté le temps que vous aviez accepté d’utiliser pour notre demande, je vous conseillerais juste de lire l’épisode 7 intitulé [espace à remplir] qui me semble être un bon résumé de l’ambiance de notre série, mêlant humour et drame, du moins l’essaye-t-on.

Je vous prie d’agréer mes salutations les plus distinguées.

Kevin Langouët

Je n'ai pas fini, comme dirait l'oncle de Jackie Chan

Alors ça y est ? Tous les scénarios sont bouclés ? Ouais... et non ! Avant tout, j'aimerais tous les relire pour les rendre moins grossiers (surtout les premiers qui sont sans doute les pires), une fois cela fait, je te préviendrais.
Après, je rajouterai des titres.
Ensuite, j'aimerais préparer une petite fiche de conseils pour les acteurs.
Et surtout, un mot de ma part pour essayer de t'aider à convaincre la directrice, que tu lui transmettras si tu en as l'occasion.
Longue vie à Dickie !

Scénario : Épisode 9 bis - La smala au complet

Dickie, Tibotine et Axel.

Axel : On va être à l’étroit.

Dickie : Pas grave. Cyril, tu peux te mettre derrière s’il te plaît ?

La tête de Cyril apparaît horizontalement sur le coté, juste devant la webcam,, prenant toute la place.

Cyril : Coucou tout le monde ! Moi c’est Cyril, Cyril de Lilles, je suis très heureux de vous…

Dickie : Cyril s’il te plait !

Cyril : Mais je dis coucou à tous les petits gens qui nous regardent !

Dickie : Cyril-euh !

Tibotine : Cyril, tu bouges ou c’est ton tour de vaisselle ce soir !

Cyril : Bon bon.

Il va s’installer derrière, et commence à mimer l’escalator.

Dickie : Ouais, comme vous pouvez le voir, on a invité Cyril à venir pour lui remonter le moral. Enfin, c’est une demande de Tibo.

Tibotine : C’est mon frère quand même ! Qu’est-ce qu’il… Cyril !

Cyril : Rooh !

Il arrête deux secondes. Pendant que Dickie et Tibotine parlent, il convainc Axel de faire l’andouille avec lui et ils font l’escalator à deux et autres débilités (genre imiter le canard ou n’importe quoi).

Dickie : Bon, comme vous le savez ça va être les vacances et…

Tibotine : Le prof avait pas dit qu’il te rendrait ton devoir avant les vacances ?

Dickie : Ah mais si, il me l’a rendu. J’ai eu dix-huit.

Tibotine : Ça se fait pas ! J’ai eu que seize et je l’ai rendu à temps !

Dickie : Ouais. Mais monsieur a dit qu’on voyait [caricaturant] « le chagrin et la tristesse de l’artiste à travers son trait ».

Tibotine : Ah, en fait il faut se disputer avec ses potes pour avoir de bonnes notes ! Tout s’explique. Dickie, je te hais !

Dickie : Et moi je te déteste !

Tibotine : On a intérêt à bien profiter des une semaine et demi de vacances pour bien se mettre sur la tronche !

Dickie : Ouep ! D’ailleurs je vais partir dans un endroit où j’ai un ordi mais pas de webcam, je pourrais donc répondre à vos commentaires mais pas de nouvelles vidéos.

Tibotine : Hésitez pas à écrire quand même vos impressions et tout ! Même si vous aimez pas.

Dickie : Hein ? Ben non, s’ils aiment ils vont se faire voir chez les…

Tibotine : T’as pas dit que t’étais meilleure perdante toi ?

Dickie : Euh, ouais bien sûr… Bon ben lâchez-vous, dites que vous nous supportez pas, que vos utilisez nos vidéos pour torturer vos voisins…

Tibotine : Enfin pas trop quand même, hein. Sinon, moi je reviens pas après.

Dickie : Ouais, on revient que si j’ai cent mille commentaires sur mon blog !

Dans le fond, Axel et Cyril font des grimaces depuis tout à l’heure et font semblant de manger Dickie et Tibotine et pleins d’autres âneries.

Tibotine : Cent mille ?

Dickie : C’est trop ?

Tibotine : Ben non c’est pas assez !

Dickie : Deux cents mille !

Tibotine : Cinq cents !

Cyril : Un million !

Axel : Dix millions !

Cyril : Qui dit mieux ?

Axel : Dix millions et une invitation dans un festival !

Dickie : Eh mais tu peux pas te surenchérir toi-même !

Axel : J’fais ce que…

Cyril, avant de pointer la caméra : Et si on a tout ça, je me mets torse-nu juste pour vous !

Silence.

Dickie : Il est tant d’arrêter la vidéo.

Cyril : Quoi eh attendez je suis Schouarzennegger moi ! Je suis musclé du nombril moi !

Il commence à enlever son T-shirt.

Tibotine : Cyril-euh !!

Axel lui saute dessus et le met à terre.

Axel : C’est bon je maîtrise le suspect !

Dickie, à la caméra en souriant : Allez, à la prochaine !

Tibotine, rejoignant Axel : Il craint les chatouilles ! Châtiment suprême des guilis sous les pieds !!

Scénario : Épisode 9 - Qui aime bien

Cyril, Tibotine et Axel marchent dans un couloir.

Cyril, à Tibotine : Mais comment tu l’avais rencontrée au fait ?

Tibotine : Ça s’est fait en deux fois. La première fois, elle avait montré tout l’étendue de son talent avec des bonnes répliques et un clin d’œil à Cyrano de Bergerac. La seconde fois, je me suis faite agresser par…

Axel, tapotant : On peut éviter ce sujet s’il vous plait ? J’aime pas parler d’elle.

Ils marchent dans le hall.

Cyril : Encore sous le choc ? Je te jure que si je la croise, avec toute ma prestance et mon humour, je lui ferai regretter de…

Dickie, tête basse comme pour ne pas être aperçue, passe à ce moment-là devant eux.

Cyril : Mais quand on parle du loup ! Eh Dickie !

Axel : C-cyril, non !

Cyril, attrapant Dickie par l’épaule qui ne s’était pas arrêtée : Hop hop hop ! Fais pas genre tu m’as pas entendu !

Dickie se retourne en gardant les yeux baissés.

Dickie : Quoi ?

Cyril : Ooooh ! On fait sa tête de chien battu ? Faut pas faire la gueule Médor ! C’est toujours mieux que de montrer les crocs, mais ça n’empêche pas que t’es une sacré bâtarde !

Dickie : Ok. Tu veux la venger, c’est ça ? Mets-moi tout ce que tu veux, j’en ai plus rien à faire. Je l’ouvrirai même pas.

Cyril : Vrai ? Juré ?

Dickie opine brièvement de la tête.

Cyril : Ça va être possible ça ?

Dickie : Ça va être possible.

Générique.

Cyril, faisant mine de s’échauffer : Wouh ! Ça va être l’un des plus beaux jours de ma vie ! [il arrête] Alors, ton amie [il montre Tibotine], enfin ex-amie, c’était avant que tu la déçoives énormément rappelle-toi, m’a dit que tu avais un faible pour Cyrano de Bergerac. Je sais que tu me prends pour un imbécile, mais figure-toi que je connais, il y en a de la culture là-dedans. Voici donc les différentes fins que tu pourras connaître sous mon verbe, à la manière de Rostand. Et c’est tout !

Cyril se retourne vers Axel, et lui fait un signe avec le visage qu’elle ne comprend pas.

Cyril : La suite ! J’ai dit « c’est tout » !

Axel : Ah. « Mais… »

Cyril : Ah non ! Je n’ai pas encore commencé jeune homme !
Car on pourrait trouver pour cette fille bien des fins en somme.
En variant le ton, -par exemple, tenez :
Réaliste : Dickie, de son orgueil trop enflée,
Demanda au sieur Cyril qu’il l’achevasse !
Suicidaire : Dickie, un peu à la masse,
Veut voir si de faire une longue phrase Cyril était cap !
Descriptif : C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap
Pas de doute, Dickie, Cyril l’en – que vois-je ?
Tout un auditoire qui emménage !
Messieurs, dames, pour vous en remercier
De croustillantes fins je m’en vais inventer !
Hum, tragique : à bout de force devant Cyril
Et préférant la mort à l’exil
Dickie sort un flingue et se tue
Car sa fierté et son orgueil n’en pouvait plus.
Vous allez me trouver pessimiste
Mais j’ai pourtant bien fouillé la liste !
Amicale : Tibotine et Axel
Devant la violence des mots des Cyril se rappellent
De doux moments avec Dickie
Et vont consoler leur amie.
Mais croyez-vous vraiment qu’elles accepteront
De câliner une telle abomination ?
Romantique : Cyril l’embrasse
Dans un doux baiser fugace
Mais là c’est à vous que je songe, mes amis
Car aussitôt c’est tout l’auditoire qui vomit !
Fantastique : Cyril en appelle à Dieu qui arrive et la bénit
Y arrivera-t-il ? Son âme est si pourrie !
La cruauté, la froideur de son monstre sans cœur
Ferait douter même des pouvoirs de Notre Seigneur !
Ce paragraphe était réservé aux croyants.
Mais bon Dickie, comme je ne suis pas bien méchant.
Je te laisse choisir la fin la moins triste.
Ne viens pas dire après que je suis égoïste.

Dickie, après avoir longuement hésité dans le silence :
Cyril, vraiment ton attention me touche
Et à ta demande, j’ouvrirai donc la bouche.
Je t’apporte ainsi mon ultime décision :
Je choisis une fin qui ne contient pas ton prénom.

Grand silence.

Cyril : Ben par exemple la premi… ou alors la trois… euh…

Tout le monde commence à chuchoter en tout sens.
-Le romantique il l’embrasse donc c’est mort.
-Il a pas dit que c’était lui qui appelait Dieu ?
-Je suis sûr qu’il a dit qu’il l’achèverait.
-« à bout de force devant Cyril », je m’en souviens il l’a dit.
Etc.

Cyril, cessant de jouer le jeu et de chercher à rimer : [à la foule] Stop ! [à Dickie] Je crois me rappeler que tu avais promis ! …Me rappeler que tu avais promis que tu te tairais !! Est-ce que c’est ça ton sens de l’honneur, Dickie !?

Dickie, hautaine et lentement, rimant avec les phrases précédentes de Cyril :
Mais n’avais-tu pas promis que c’est de moi que tu parlerais ?
À moins que ta mémoire soit aussi courte que ta modestie.

Eclat de rire de la foule.

Dickie, au milieu des rires, chuchotant à Cyril : Comme quoi on n’assiste pas forcément à la fin de celui qu’on attendait.

Tibotine : Dickie ! Comment as-tu pu…

Dickie : J’ai craqué. Désolée.

Toute la foule se disperse. Soudain, on commence à entendre « toc… toc… ». Dickie prend peur.

Axel, tapotant : Alors comme ça t’es incurable, hein ?

Dickie : Ouais. Je m’excuse pour la dernière fois, pour Tibotine et toi. J’ai été une peau de vache.

Axel : Sûr.

Dickie : C’est oublié ?

Axel : Crève. C’est gravé bien clairement, là [elle montre son cerveau]. « Dickie peut être une enfoirée de première si elle veut. Mesure de sécurité : si elle recommence, prière de lui briser la nuque ».

Dickie : Ouais. Il est probable que ça me calme.

Elles rigolent.

Tibotine : Cyril ! Dis quelque chose !

Cyril : … Je me suis fait détruire ! Humilié ! Pauvre de moi ! C’est une légende qui s’écroule ! Pauvre de moi ! Moi, si parfait !

Dickie : Ouais Cyril, effectivement t’es parfait. Mais seulement quand tu…

Tibotine, la coupant : Dickie ! Qu’est-ce que tu vas lui sortir comme horreur ! Tu crois pas que ça lui a suffit !

Dickie : Pardon pardon !

Tibotine : Essaye de lui remonter le moral plutôt !

Axel : C’est bien la seule chose qu’on puisse lui remonter, parce que sa côte de popularité, bing !

Elle éclate de rire avec Dickie.

Dickie, riant avec Axel : C’est même plus une pente raide, c’est carrément une chute !

Tibotine : Eh ! Dickie, si tu veux être de retour avec nous, tu arrêtes de dire que des méchancetés !

Dickie : Ah non, nuance, j’en dis des encore pires, mais j’ai appris à en accepter les conséquences. Regarde par exemple : Axel, je suis contente d’être redevenue ton amie, tu pourras à nouveau terminer une phrase sans mourir d’épuisement avant la fin.

Noir.

Dickie : Axel !! Lâche mon cou ! [étranglée] Axeeeel !

Générique de fin.

Scénario : Épisode 8 bis - Message d'adieu

Dickie, sèchement et lentement, face à sa caméra : Tu me dégoûtes. Tu m’écœures. Tu es méprisable. Je te déteste comme on n’a jamais détesté quelqu’un. Tu n’as même pas eu le courage d’avaler tous ces fichus médicaments. Ça serait tombé à pic. Mourir d’overdose pour quelqu’un qui a toujours voulu plus. Parce que ça ne te suffisait pas ce que tu avais, hein ? Tu avais juste deux amies formidables avec qui tu pouvais tout partager, qui te faisaient confiance et qui t’aimaient, alors que tout ce que tu méritais c’était des ordures et de la boue pour avoir face à toi le reflet de ton âme. Alors tu t’es mise à leur donner des ordres. A leur parler comme on parle à des mômes, comme si c’était des marionnettes ou des pantins. Faut pas croire que tout le monde est comme toi, t’es la seule à être rongée par les vers, et depuis le début. Quand tu as compris que c’était fichu, qu’elles ne fonctionneraient pas, tu as retourné ta veste. Et t’as poignardé tout le monde dans le dos. La seule personne que tu n’as jamais trahi, c’est toi-même, normal tu n’as jamais été autre chose qu’une chienne. Mais fallait satisfaire ton ego démentiel hein ? Tu voulais t’assurer que tu étais la meilleure pour dire des vacheries. Sois heureuse, t’as gagné. T’as craché plus de bile en deux jours qu’une anorexique en trois mois. Et pourtant t’as tout perdu. Mauvaise perdante. Tête à claques. Tu t’en es pris trois, mais t’en méritais bien d’autres. Ça t’as remis les yeux en face des trous. Profites-en. Il ne te reste qu’eux pour pleurer, et ta langue de pute pour t’étrangler.

mardi 14 septembre 2010

Scénario : Épisode 8 - À la guerre

Dickie et Tibotine sont assises sur un banc.

Dickie, en train de faire des devoirs : M’énerve, j’y comprends rien à cet exercice.

Tibotine, avec l’accent allemand : Ar zo nein nein. Ce n’est pas le cosinus qu’il faut prendre ici, c’est la tangente, tu comprends ar zo ?

Dickie : Ya ya… Désolé, j’ai pas trop envie de rire.

Axel, surgissant de nulle part et tapotant sur sa jambe : Dickie ?

Axel est accompagnée de Cyril.

Dickie : Que… Oh quoi ?

Tibotine : Tu traînes avec mon frère maintenant ?

Axel, tapotant : Ouais. Il m’a pardonné pour la dernière fois. [à Cyril] S’il te plaît, tu peux nous laisser entre filles ?

Cyril : Ok, pas de problème !

Il s’en va, l’air toujours aussi stupide.

Axel, tapotant : Dickie, je suis vraiment désolé pour la dernière fois. J’aimerais qu’on se réconcilie.

Dickie : Ça va pas être possible.

Générique.

Axel, tapotant : Je t’en prie, me fais pas la tronche.

Dickie : Arrête de taper sur ta jambe comme ça, ça m’agace.

Axel, continuant : Tu sais bien que j’en ai besoin pour parler.

Dickie : Ah, j’oubliais ! Tout comme ceux qui ont besoin d’un masque pour vivre en société, mademoiselle a besoin d’un métronome pour jouer de son pipeau.

Axel, arrêtant : C-c-comment tu peux d-d-dire ça ?!

Dickie : Mais continue, pourquoi est-ce que tu arrêtes ? On croirait entendre une vieille bagnole qu’a du mal à démarrer, faut faire réviser ton moteur ma fille ! Je sais pas si le ridicule tue, mais en tout cas il donne l’air sacrément idiot.

Axel : T-t-tais-toi !!

Dickie : Sinon quoi ? Tu vas me frapper ? Mais vas-y, lâche-toi Porky Pig, fais-toi plaisir !

Axel lui colle une claque.

Dickie : C’est bon, ça va mieux. Eh, faut pas trembler de la main comme ça ! Même quand tu gifles, on a l’impression que tu bégaies !

Axel : L-la ferme !

Dickie : P-p-pauvre Axel, que te reste-il si tes coups ne font plus mouche ? Tu vas p-p-passer le reste de ta vie à b-b-bégayer, et c’est tout ? Une ratée comme toi, qui acceptera de se la farc-c-cir… CIR-QUE ! Mais bien sûr, voilà un endroit rêvé pour toi !

Axel fait deux pas pour s’éloigner et s’assoit, sous le choc.

Dickie, se levant : Tu craques déjà ?! Eh, t’as pas beaucoup d’endurance pour quelqu’un qui met toujours trois minutes pour finir une phrase ! [à Tibotine, en riant] Ah ça fait du bien ! Mais qu’est-ce qu’elle croyait elle, que j’allais en rester là ?

Tibotine : Dickie. Peut-être que tu me répondras que je suis mal placée pour dire ça, mais justement. Pendant une dizaine d’années non-stop, j’ai pu en expérimenté tous les aspects et les caractéristiques.

Dickie, avec un sourire montrant sa fierté : Et ?

Tibotine : Bravo, t’es devenue une belle langue de pute.

(si c'est trop grossier, on remplacera par "langue de pouf", mais ça fait énormément perdre à l'intensité dramatique de la scène. Pareil pour l'épisode 8bis)

Dickie, alors que Tibotine range ses affaires, prend son sac et part : Quoi ? Depuis quand tu me parles comme ça toi, ça va pas non ? Regarde-moi quand je te reparle ! Reviens tout de suite Tibo ! T'es complétement malade ! Faut te faire soigner !

Ellipse. Dickie est chez elle, face à une table sur laquelle elle a ouverte toutes les boîtes de médicaments qu’elle regarde.

Générique de fin.

Scénario : Épisode 7 bis - Rien à dire

Atmosphère lourde. Dickie allume la webcam, Tibotine est avec elle.

Dickie : Salut… je pensais que des sujets me viendraient à l’esprits une fois devant la caméra, mais c’est le vide… [à Tibotine] Comment va-t-on frère en fait ?

Tibotine : Très bien, il a juste le nez cassé.

Dickie : C’est tout ? Quel chochotte.

Tibotine : … Tiens, je ne sais pas si je te l’ai dit, j’ai eu un seize pour le portrait.

Dickie : Tant mieux, tu le méritais. Moi j’ai réussi à embobiner le prof, j’ai jusqu’à demain pour le rendre… D’ailleurs il faut que je m’y mette.

Tibotine : Tu veux que je pose ?

Dickie : Ça marche. Allons dans le salon, il y a un meilleur éclairage. [se levant] Désolé les gens, c’est sans doute la vidéo la plus courte que j’ai faite jusqu’à maintenant…

lundi 13 septembre 2010

Scénario : Épisode 7 - On ne fait pas d'omelette

Préface : Si on rigole bien au début, l'atmosphère de la fin de l'épisode est très très lourde.

Dickie, Axel et Tibotine marchent en discutant.

Dickie : Mais alors le badge, c’était quoi ?

Axel : Une sorte de signature, pour qu’on se rappelle de moi.

Tibotine : Et pourquoi une souris ?

Axel : Alors ça, l’inspiration ! Des fois, des trucs chelou viennent à toi comme ça, tu sais pas p…

Cyril, sortant de nulle part : Yeh !! Salut les filles !

Dickie : Oh non.

Cyril, faisant la bise à Tibotine : Salut Tibo ! [faisant la bise à Dickie] Salut Dickie !

Il s’approche de Tibotine pour lui faire la bise, mais elle lui lance un regard si noir qu’il recule d’un pas en disant :

Cyril : Euh… salut !

Dickie : Qu’est-ce que tu…

Cyril, lui posant le doigt sur la bouche : Chuuuuut… Tu sais, j’ai beaucoup réfléchi depuis notre dernière rencontre, et, c’est un grand honneur pour toi je sais mais, il faut que je te dise quelque chose…

Dickie : Si c’est pour te moquer de moi c’est…

Cyril, lui coupant la parole : Je t’aime. Sors avec moi.

Gigantesque silence digne des plus grandes profondeurs abyssales.

Dickie : … Désolée… ça va pas être possible…

Générique.

Cyril : Ah… bon… j’oubliais que les mollusques marins n’ont pas de cœur.

Dickie, s’énervant : Tu vas pas recommencer avec ton huître ! Je t’ai rembarré gentiment là, j’ai pas…

Cyril, la coupant : Mais t’es sur les nerfs ma grande ! Faut pas t’exciter comme ça ! [à Tibotine et Axel] Lui achetez jamais un tensiomètre hein, l’aiguille va faire six fois le tour du cadran !

Dickie, bien énervée : Mais tu vas pas t’y remettre ! Pour rester calme face à l’étendue de ta bêtise, c’est pas des somnifères qu’il faut, c’est un soutien psychiatrique !

Cyril : Que j’aime ta répartie ma tigresse ! Sauvage, violente, mais aussi pleine de grâce et de charme ! Cela dit, attention à ne pas la caresser à rebrousse-poils, ça mord ces bêtes-là !

Dickie, furax : Encore obligé de me comparer à un animal, hein ? Et pour toi, ce sera quoi ? Un âne ? Un militaire ? Un rat ?

Cyril : Eh, j’aime bien le rat ! Il vit constamment avec la haine pure et gratuite d’autrui, il survivrait à une attaque nucléaire et tient bon face à la peste ! Ne sont-ce pas là les caractéristiques idéales pour réussir à cohabiter avec toi ?

Axel, commençant à tapoter sur sa jambe ou un mur (et continuant pendant les deux prochaines tirades) : Arrête…

Dickie, explosant de rage : Axel, ne te mêle pas de ça ! [à Cyril] Cohabiter ? Carrément ? Explique-moi comment vivrions-nous à deux alors que tu ne vis que pour toi-même ! Tu parlerais tellement de toi qu’à tant t'entendre les voisins seraient convaincus que tu vis seul. Tu te regarderais tellement dans le miroir que quand j’irais devant, ton reflet sera encore là.

Cyril : Mais qui se ressemble s’assemble, non ? À moins que tu ne vives pour autre chose que ta fierté égoïste d’avoir le dernier mot ? Pas étonnant que les voisins aient de telles croyances, tu râles tant qu’ils jureront que c’est la télé que je laisse allumée. Et lorsque tu seras devant mon immuable reflet, j’espère que tu prendras bien le temps d’admirer son regard plongé dans le tien, un regard empli d’amour, ne serait-ce que pour lui-même, face à ton regard empli uniquement de haine et de mépris des autres...

Dickie va hurler quelque chose, mais Axel ne lui en laisse pas le temps en envoyant un poing dans la face de Cyril qui en est projeté au sol. Tibotine crie puis s’agenouille à coté de lui pour voir s’il va bien.

Dickie, à Axel : Non mais ça va pas non ?!

Axel, bégayant : Je p-p-pouvais pas accepter q-q-qu’il…

Cyril : Aaaaah ! Mon nez !!! J’ai mal !!!

Dickie : Que t’acceptes ou pas, on frappe pas les gens comme ça !

Axel : T-t’as pas à me donner de leçon !

Cyril : Je me vide de mon sang !! Au secours à moi !!

Tibotine, à Cyril : La ferme !

Dickie : Faut te faire enfermer ma pauvre fille, t’es complètement cing…

Avant même qu’elle est pu finir, Axel la claque du dos de la main.

Dickie : … Comment peux-tu…

Axel lui en met une autre de la paume. Axel l’observe d’un regard mêlé de sévérité, de déception et de tristesse pendant que Dickie, les yeux baissés et perdus dans le vide, est bouche bée. Finalement, Axel part d’un pas lourd et rapide.

Dickie, après un silence : … Tibotine ?

Tibotine, toujours penchée vers son frère : Oui ?

Dickie : J’y vais. Fais ce que tu veux.

Tibotine : Je vais emmener mon frère à l’infirmerie.

Dickie : Très bien.

Dickie part dans la direction inverse de celle d’Axel.

Scénario : Épisode 6 bis - Le secret d'Axel

Dickie : Salut la compagnie !

Tibotine : Salut salut !

Dickie : Aujourd’hui, j’ai une surprise d’enfer pour vous…

Tibotine fait venir Axel.

Dickie : Ar zo, on a capturé la madame souris !

Tibotine fait un salut de la main.

Dickie : Elle est pas très causante, mais elle est drôlement sympa !

Tibotine : Pourquoi tu refuses de parler comme ça d’ailleurs ?

Axel lève ses paumes au ciel.

Tibotine : C’est un secret ? Tu ne veux pas nous le dire ?

Dickie : Je comprends, mademoiselle ne le dit qu’à ses véritables amies ! Nous, nous ne sommes tout au plus que de simples « connaissances » ! Fi donc !

Axel, commençant à battre la mesure sur une table ou sa jambe : Mais non, c’est pas ça.

Tibotine : En fait, pourquoi est-ce que tu tapotes toujours comme ça ?

Axel, continuant : Pour pouvoir parler normalement.

Tibotine : Et sinon ?

Axel : Sinon je… je préfère…

Dickie arrête la main de Tibotine.

Axel : pas le d-d-dire ! [se rendant compte qu’elle vient de bégayer] Espèce d-d-de…

Axel part, furax.

Tibotine : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Dickie : Mais rien elle a juste bégayé et… [comprenant] c’est pas vrai ! [partant retrouver Axel] Axel reviens ! T’es bègue ?!

Axel, dont on entend les pas s’arrêter : … oui !

Dickie : Et c’est tout ?

Axel, revenant : T-t-tout ?! Parce que tu crois que c’est f-f-facile à vivre ! Dès que je parle, tout le m-monde se fout de m-moi ! C’est un c-c-cauchemar !

Dickie, revenant : Mais on s’en fiche nous, on est tes amies ! Hein Tibotine !

Tibotine se met à rire comme une pouf.

Axel : T-tu vois !

Dickie : Ok, mais c’est ses relents de pouf ça.

Tibotine, vexée : Eh ! Je t’ai déjà dis de…

Dickie : Alors tu rigoles pas quand quelqu’un bégaie ! [à Axel] et pourquoi tu tapes comme ça avec ta main ?

Axel, le faisant : Ça permet de rythmer la parole et de pas bégayer. Un truc de bègue.

Tibotine : Et donc tu bégaies tout le temps sinon ?

Axel, tapotant toujours : Non, si je parle avec des amis proches ou que je chante, ça le fait pas.

Dickie : Tu vois Tibotine, je l’avais dis, on n’est pas ses amies.

Axel : Mais laissez-moi le t-t-temps !

Tibotine : Vas-y chante pour voir !

Dickie : Tibo’, j’tai demandé de pas…

Axel, chantant : Hum. C’est un fameux trois-mâts…

Dickie explose de rire.

Axel, continuant : Fin comme un oiseau…

Dickie, vite suivie de Tibotine : Hisse et ho, Santiano !

Axel : Dix huit nœuds, quatre cents tonneaux…

Dickie et Tibotine : Je suis fier d’y être matelot !

Dickie commence à marcher pectoraux et poings serrés, Axel la suit, Tibotine finalement aussi. Dickie improvise une chorégraphie débile que les autres esayent de suivre :
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu’à San Francisco !

Dickie : Et maintenant, à la bouffe !

Axel, sans problème : Mais on sort du MacDo.

Tibotine : Ouais mais c’était le goûter !

Dickie va éteindre la caméra.

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samedi 11 septembre 2010

Scénario : Épisode 6 - Bien mal acquis

On voit Pierre et Paul en train d’écouter quelqu’un d’hors-champ :

-Bon les mecs, les Pester Laure c’est fini, on est dans la cour des grands maintenant, c’est compris ?

Pierre et Paul : Oui boss !

On découvre qu’ils s’adressaient en fait à Gilbert.

Gilbert, se prenant grave au sérieux : Maintenant, notre nom sera les Tiger Wood, comme le catcheur, compris ?

Pierre : Oui boss, on a trop bien fait de vous prendre comme boss, vous avez trop de culture !

Gilbert : La culture ne fait pas tout, on va aussi changer de cibles. Fini les vols de goûters, maintenant on attaque les portefeuilles, exécution.

Après trois pas, ils arrivent à un banc où est assise Tibotine.

Gilbert : Salut mon chou, dis-moi qu’est-ce tu fais là ?

Tibotine : J’attends une amie, mais je vois pas en quoi ça te regarde.

Gilbert : Bon, elle comprend rien à notre subtilité. File-nous tout de suite ton fric, [la saisissant par le col] ou on te démonte ta face !

Dickie, venant de derrière avec le déguisement du professeur Müller et son accent : Ar zo nein nein, désolée… [voix sérieuse] ça va pas être possible.

Générique.

Tibotine : Dickie, qu’est-ce tu…

Dickie : C’était pour une surprise, mais visiblement j’ai été devancée. Que désirent ces messieurs ?

Gilbert : Du fric !

Dickie : Pourquoi ? Pour t’acheter des poils ?

Pierre : … euh boss, vous vous êtes fait détruire là.

Gilbert, criant pour faire taire Pierre : Aaaaaah ! Tu oses mettre en doute ma virilité ?

Dickie : Mais pas du tout Tarzan, pas du tout.

Gilbert : Voilà, je préfère ça : Tarzan.

Dickie : Un type qui a jamais appris à se comporter en société, qui crie comme une fillette pour se faire respecter et qui commande à des gorilles.

Tibotine : Euh Dickie, calme le jeu…

Gilbert, se collant à Dickie pour faire monter la pression : Tu as envie de te faire défoncer ou quoi ?

Dickie : Pour tout dire, c’est mon rêve. Mais laisse ça à ta milice, parce que tout seul tu risquerais de te froisser un musc… [regardant son bras] euh, un os.

Gilbert : Massacrez-la.

Paul la saisit par le col et prépare son autre bras à frapper.

Dickie : Si tu pouvais avoir l’amabilité d’épargner mon menton, j’aimerais me souvenir de quelle taille était mon agresseur.

Tibotine, comme une reproche : Dickie !

Dickie plisse les yeux pour se préparer à recevoir le coup, quand soudain on entend « toc… toc… toc… toc… ». Paul et Pierre sont morts de peur.

Gilbert : Mais frappe ! Frappe je te dis !

Voix d’Axel : Ok.

Le poing d’Axel surgit de nulle part, explosant Paul qui s’envole presque. Tibotine et Dickie regarde la scène étonnées, Gilbert ne comprend pas ce qu’il se passe. Axel s’approche furax de Pierre.

Pierre, mettant ses mains paume contre paume : Non ! Pitié ! Je recommencerais plus je le jure je…

Axel saisit les deux poignets de Pierre et serre très fort.

Pierre : Aaaaaaah !! Au secours !! J’ai mal je…

Il finit par s’évanouir. Tibotine et Dickie continuent à regarder la scène, sidérées. Axel s’approche de Gilbert.

Gilbert : Eh ! Tu te rappelles de moi, hein ? Ah… aaaaah…

Axel prépare à peine son coup que Gilbert se recroqueville en boule par terre tout tremblant. Axel hausse les épaules, et sort de sa poche trois badges qu’elle fait tomber sur chacun d’eux.

Dickie : Hein ? Eh ! Mais c’est toi la souris géante !!

Axel la regarde, interloquée.

Dickie : C’est une grande avancée pour la science ! Ah, en fait, Dickie !

Tibotine : Tibotine !

Axel se met à tapoter sur sa jambe en souriant. Dickie et Tibotine prennent peur.

Axel, souriante : ...Axel.

Dickie : … ok ! Bon Axel, tu m’as sauvé la vie, j’invite au MacDo, et rien à fiche s’il est quatre heures !

Axel fait non de la tête.

Dickie : Pas bavarde, hein ? J’insiste !

Axel finit par la suivre en souriant et en haussant les épaules.

Dickie : Ah !… Au fait, j’allais oublier ! [elle se met à genoux à coté de Gilbert toujours en boule] J’avais oublié de te la balancer tout à l’heure mais, t’es tellement petit, c’est un miracle que tes jambes soient assez longues pour toucher le sol. Allez salut.

On reste sur Gilbert, mais on entend la voix de Dickie s’éloigner au loin « en fait tu vois, on avait élaboré une hypothèse selon laquelle il y a avait une souris géante dans les couloirs, c’était à cause du dessin sur tes… »

Pieds de Gilbert suspendus dans le vide.

Générique de fin.

vendredi 10 septembre 2010

Scénario : Épisode 5 bis - Bienvenue au Bounty County !

Préface : N’hésitez pas à vous déguiser si vous le pouvez (chapeau, cravate, moustache…) ! Et si jamais vous avez des vrais fous rires, c’est tant mieux, continuez (et n’hésitez pas à déformer un peu le texte comme vous le sentez) !

Dickie, seule devant la caméra, imitant un présentateur : Bonjour à tous, et bienvenue à… à… [à Axel, hors-champ] On dit quoi comme nom ?

Tibotine, hors-champ : J’en sais rien moi, invente !

Dickie : Bonjour à tous, et bienvenue à… Bounty County ! Aujourd’hui, nous…

On entend Tibotine morte de rire.

Dickie, après avoir réprimé un sourire : Nous accueillons le célèbre professeur Van Müller ! Venez professeur.

Tibotine entre, morte de rire.

Tibotine, avec un accent allemand : Ar zo ya ya ! Gutentag tout le petit monde de le blog !

Dickie, s’asseyant : Professeur, je vous en prie, prenez une chaise. Il me semble que…

Tibotine, s’asseyant et lui coupant la parole : Attendez attendez, her présentateur de Bounty truc ! Avant touteuh chose, nous devons excuses à public !

Dickie : Comme vous avez raison ! Car nous avons appris une terrible nouvelle !

Tibotine : Ar zo ya ya ! Gross malheur !

Dickie : Car ce badge que nous vous avons montré la dernière fois…

Tibotine sort le badge.

Dickie :… n’était en réalité pas unique au monde comme nous vous l’avions dit !

Tibotine, en sortant d’autres : Ar zo nein nein ! Désolé désolé !

Dickie : Ce qui nous ammène justement au cœur de notre débat car, dernièrement, tous ces badges ont été mêlés à de biens curieuses affaires qui effrayent le lycée entier !

Tibotine : Ar zo ya, comme vous dites ! On appelle cette terrible chöze : la malédiction de la vilaineuh madame souris !

Dickie : Car effectivement, c’est une madame souris en colère qui revient à chaque fois sur ce terrible badge ! BRAOUM !

Tibotine, sans accent : Braoum ?

Dickie : C’est les éclairs.

Tibotine : Ah.

Dickie : Mais professeur, dites nous-en plus sur cette histoire !

Tibotine : Ar zo ya ya ! Depuis une semaine, on retrouve des enfoirés, des poufs et d’autres débris zhumains parefois étalés dans les couloirs avec à coté d’eux ce badge. Quand on leur demande ce qui s’est passé, ils ne veulent jamais raconter ! Les théories les pluss possibles que nous avons pu faire sont celles d’une madame souris géante qui hanteraient les couloirs du lycée pour s’attaquer aux gros vilains méchants pas beaux !

Dickie : Toutefois, on n’a pu remarquer une chose : toutes personnes victimes de cette souris devient paranoïaques de petits bruits réguliers, comme celui-ci par exemple.

Elle tape sur sa chaise : toc… toc… toc… toc…

Tibotine : Ar zo ya ! Ce sont probablement les bruits de les dents de la madame souris ! Gross malheur rammstein volkswagen angela merkel !

Dickie : Mais le PIRE mes amis... OUI LE PIRE…

Tibotine : BRAOUM !

Dickie : C’est que la souris sait écrire, car on a retrouvé certains badges avec des trucs écrits dessus, comme « Recommence jamais », « Achète du dentifrice » ou « Pester Laure » !!

Tibotine : Pester quoi ?

Dickie : Ar zo, Pester Laure, je sais pas non plus ce que ça veut dire.

Tibotine : Ar ! Tu m’as volé mon accent allemand !

Dickie : Ar zo ya ya, tu me donnais trop envie !!

Tibotine : Ar gross malheur !

Dickie : Ar zo, c’est déjà la fin de notre émission, et nous vous disons au-revoar !

Tibotine, n’en pouvant plus de rire : Au revoir les petits amis ! Et faites bien attention aux madames souris ! Ar zo ya ya !

Dickie : Ar zo ya ya !

Tibotine : Ar zo ?

Dickie : Ya ya !

Scénario : Épisode 5 - Jeu de mains

Préface : Sur le texte, cet épisode paraît plus long que les autres. Mais il me semble que la très grande rapidité des combats devrait équilibrer le tout. Évidemment, vous n'aurez pas à faire tout ça, il faudra ruser avec les différentes prises, mais pensez tout de même à vous échauffer ;}

Gilbert travaille seul dans une salle de permanence. Soudain, les Pester Laure (Pierre, Paul et Jacques) ouvre violemment la porte d’un coup de pied de Jacques.

Jacques : Eeh ! Mais c’est l’ptit Gilbert ! Dis-moi Gilbert ça te dirait de nous filer ton goûter ?

Gilbert, effrayé : Vous êtes qui pour vous attaquer aux plus faibles que vous…

Jacques : On est qui ? QUI EST MORTELLEMENT TROP FORT ?

Pierre et Paul : LES PESTER LAURE !

Jacques : ET QUI C’EST QUI VALENT DE L’OR ?

Pierre et Paul, fiers d’eux : LES PESTER LAURE ! Ah ah ah !

Gilbert, effrayé : Allez mourir…

Jacques, le saisissant par le col : Mais tu joues avec ta vie toi ! T’espères quoi, un miracle ?

Gilbert, presque sanglotant : Normalement dans les films, il y a quelqu’un qui dit une bête de phrase puis qui vous démonte la face.

Jacques : Ah… Ben c’est dommage mais j’entends rien. Donc ça m’étonnerait que…

Surgissant de nul part, un poing atterrit en plein la face de Jacques qui décolle.

Générique.

Jacques : Qui a osé…

On voit Axel, le poing encore tendu, qui le dévisage visiblement pas très confiante. En pointant du doigt (de la main gauche) la porte, elle leur fait signe de partir.

Jacques : Tu veux qu’on parte, c’est ça ? Bon, ok, venez les gars…

Axel sourit, rassurée. Incompréhensifs, Pierre et Paul suive Jacques. Mais au moment où il passe à coté d’Axel, et tout cela très rapidement, il lui attrape le bras de la main droite en essayant de lui coller un coup de coude dans la tête, mais elle se baisse et passe en-dessous son propre bras qu’elle parvient à faire pivoter (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) en attrapant avec la main (gauche) le poignet du bras qu’il la tient. Jacques se retrouve dos à elle, Axel lui faisant une clé de bras dans le dos. De son bras gauche, il lui encercle la nuque et, en reculant la jambe, la tire vers lui pour qu’elle soit déséquilibrée. Elle pivote sur elle-même, se retrouve face à lui. Elle relève la jambe en la pliant et lui met un coup de pied violent dans le ventre qui l’envoie en arrière, bien qu’il reste debout. Tout cela doit prendre moins de cinq secondes, et si vous avez réussi à tout comprendre sans relire trois fois le texte, vous avez tout mon respect.

Jacques : Tu te défends pas mal dis-moi !

Pendant la réplique suivante, Gilbert range vite ses affaires et s’enfuit de la salle. En même temps, Axel sort un élastique et se fait une queue de cheval, elle ne paraît ni agressive ni apeurée, elle attend juste.

Jacques : Pas très causante hein ! QUI EST MORTELLEMENT TROP FORT ?

Pierre et Paul : LES PESTER LAURE !
Jacques : ET QUI C’EST QUI VALENT DE L’OR ?

Pierre et Paul : LES PESTER LAURE !

Alors qu’ils n’ont même pas fini leur dernière réplique, Pierre et Paul se jettent sur Axel qui recule d’un pas, croise les bras et les décroise violemment, chacun dans le ventre de Pierre ou de Paul. Jacques arrive de face et tente de lui mettre une droite, mais elle pousse cette droite sur le coté avec le dos de sa main et tente de lui mettre un coup de pied. Mais Jacques l’attrape au vol en faisant « Ah ! ». Axel fait un saut et lui décoche son autre pied dans le torse avant de ré-atterrir sur ses deux pieds, pendant que Jacques fait une galipette arrière sur la table qui était derrière lui et se retrouve debout de l’autre coté.
Paul essaye de lui mettre un poing dans la face mais elle plie les genoux, Pierre essaye de lui en décocher un à son tour alors qu’elle vient de se baisser mais elle l’arrête d’une seule main, se relève. Paul essaye de lui en mettre une autre, mais elle réceptionne le bras de Paul au creux du sien qu’elle plie violemment. Paul hurle, Axel fait un demi-tour sur elle-même en tenant toujours le bras de Paul qui est projeté vers Pierre en faisant un tour sur lui-même. Jacques s’est mis à genoux sur la table, et va frapper Axel par surprise. Mais alors que Pierre et Paul vont aussi la frapper, Axel voit Jacques. Elle se baisse juste à temps pour éviter les trois coups et glisse sur les genoux sous la table où se tient Jacques jusqu’à la chaise. Jacques se retourne pour dire quelque chose, mais n’en a pas le temps car, Axel, allongée au sol la tête vers Pierre et Paul (une position logique, elle vient de glisser sur les genoux et s’est juste penchée), lui envoie d’un coup de pied la chaise en pleine tronche.
Vous arrivez à suivre ?
Paul fonce vers elle pendant que Pierre se prend Jacques qui tombe en arrière. Elle se relève, prend appui de ses deux bras sur une autre table et, en sautant et pivotant, donne un coup de pied à Paul, avant d’atterrir sur la table.

Jacques : Chopez-la !!

Ils commencent tous les trois à courir vers elle, et elle s’enfuit en courant en passant de table en table. Paul essaye de taper ses jambes d’un geste rapide mais elle saute pour l’éviter, ils essayent d’attraper ses jambes mais elles ne cessent de donner des coups de pieds en tout sens. Jacques tente de monter sur une chaise mais elle lui met un coup de genou juste sous la tête, il part à la renverse en entraînant avec lui une autre table qui se renverse d’un quart de tour (c’est à dire que les pieds de la table sont vers Axel). Enragé, Pierre tente de pousser la table sur laquelle est Dickie, mais juste avant, elle saute de la table vers Jacques et, en l’air, donne un coup de pied dans la table renversé qui glisse jusqu’à Pierre et Paul qui se prennent les pieds de la table dans le ventre. Jacques, qui se trouve entre les jambes d’Axel, lui attrape les mollets et tente de lui faire perdre l’équilibre, Axel s’accroche à la table devant elle qui est entraînée avec elle et se renverse d’un quart de tour sur le visage de Jacques qui en est sonné. Pendant qu’il se relève, main sur le nez, il voit Axel s’enfuir dans le couloir poursuivie par Pierre et Paul.

Jacques avance douloureusement vers le couloir dont on entend des bruits de coups s’échapper. Alors qu’il sort il voit, contre le mur, Pierre assis en train de souffler pire qu’une machine à vapeur, et un badge posé à coté de lui. Jacques ramasse le badge, c’est une souris à l’air féroce, et a été rajouté en-dessous au stylo « Pester Laure ».

Jacques : Elle se fout de notre gueule ! Dis-moi quelque chose Pierre ! Eh ! Qui est mortellement trop fort !?

Pierre, n’arrivant pas à finir : C’est les Pester L…

Jacques : Non !

Il court dans le couloir dans lequel on entend encore pleins de bruits de coups, et commence visiblement à flipper.

Ailleurs, on voit Paul attraper Axel qui lui donne un coup de pied là où ça fait mal.

Jacques continue à avancer en flippant. Derrière lui, mais il n’arrive pas à comprendre d’où proviennent les sons, on voit Paul surgir d’un autre couloir, projeté par Axel, qui arrive juste après, lui met une autre beigne, il se retrouve coincé contre le mur, elle lui donne un coup de coude dans le ventre avant de l’achever d’un coup de pied. Pendant ce temps là, Jacques criait :

Jacques : Paul ! Paul !! Qui est mortellement trop fort !? Qui est mortellement trop fort ?

Toujours en arrière-plan, Paul s’écroule par terre, on voit Axel sortir un badge, le poser sur lui puis l’attraper par le col, le traîner par terre, faire de même avec Pierre qui était juste à coté et les traîner jusque dans la salle. C’est là que Jacques commence à entendre « toc… toc… toc… toc… ». Il ferme les yeux pour se concentrer sur la provenance du son, comprend qu’il vient de la salle. Il y court, mais elle paraît vide. Il se baisse, mais il n’y a personne non plus sous les tables. Le bruit continue sans cesse depuis tout à l’heure, de plus en plus angoissant « toc… toc… toc… toc… ». Jacques s’approche d’un rideau et le soulève. Rien. Il s’approche d’un second. Rien.

Jacques, s’approchant du troisième : Q… Qui est mort

Il n’a pas le temps de finir que le pied d’Axel surgit du troisième rideau en plein sa face. Il s’écroule.

Axel, continuant à taper avec son doigt sur le mur : Les Pester Laure.

Elle arrête, sort un badge de sa poche et le laisse tomber sur Jacques avant de partir lentement.

Pierre et Paul étaient cachés derrière le quatrième rideau. Il s’approche de Jacques.

Pierre : Eh boss, vous aussi elle vous a donné un badge… il y a même un truc marqué dess…

Paul, sous les yeux de Pierre et de Jacques, prend alors les trois badges et les mets cote-à-cote, ce qui laisse apparaître l’inscription : « Saviez-vous que – Pester Laure – est le vrai nom de Lorie ».

Pierre et Paul regardent médusés Jacques.

Jacques : C’était… une manière de lui rendre hommage.

Bruit de la porte de la permanence claquée par Axel.

On voit Jacques, probablement chez lui, monter sur une chaise face à une fenêtre ouverte.

Générique de fin.

mercredi 8 septembre 2010

Scénario : Épisode 4 bis - Pause culture !

Préface : É-cla-tez-vous !

Dickie, levant le bras de Tibotine : And the winner of the year who totally déchire sa race is… Tibotine !

Tibotine, un peu gênée, à la caméra : Salut !

Dickie : Alors Tibotine, comme ça tu nous avais caché que t’étais une vraie tuerie !

Tibotine : Euh… peut-être pas quand même.

Dickie : Mais si ! Répète après-moi ! Je suis une tuerie !

Tibotine, assez bas : Je suis une tuerie ?

Dickie : Mais non ! Avec toutes tes tripes, tout ton sang qui bouillonne dans la tête et tes flux vitaux qui font des castagnettes ! Je suis une tuerie !!

Tibotine : JE SUIS UNE TUERIE !

Dickie : OUAAIS !! Mais sérieusement, d’où est-ce que tu sortais tout ça, Georges Blaque et Vérozène ?

Tibotine : Georges Braque et Véronèse ? Ben le premier c’est de la culture générale, le second c’est celui qu’on étudie en cours.

Dickie : D’ce chance, j’aimerais trop les étudier aussi !

Tibotine : Ben justement on est dans la même classe Dickie.

Dickie : Vrai ? Aaaaaah c’était lui Bolognaise dans ma leçon !

Tibotine : Attends mais t’écoutes en cours ?

Dickie : Mais tu vois, j’suis une fille vachement occupée moi, il faut que je rêvasse, que je dessine, que je dorme, que je t’explose à la bataille navale…

Tibotine : C’est bon, tu « m’exploses » pas non plus, c’est juste que moi j’écoute.

Dickie : Ah ouais, l’excuse bidon, genre sinon tu gagnerais.

Tibotine : Ah mais je te prends quand tu veux hors-cours !

Dickie, lui tapant dans la main : Alors c’est parti ma cocotte ! Et la gagnante remportera… euh…

Tibotine, sortant le bagde en carton et le montrant à la caméra : Ce joli badge en carton représentant une madame souris très nénérvée !

Dickie : Tu l’as encore ?! Je l’avais trouvée trop giga quand l’autre pété de thunes nous l’avait montré !

Tibotine : J’avais jamais vu un truc pareil avant, je suppose qu’il est… unique au monde !! Il doit valoir des milliards d’euros !!

Dickie, commençant à partir : Je le ferai mien !! Prépare ta feuille, sale corsaire, tes navires vont voler en éclats !

Tibotine : Dans deux secondes, ta flotte ressemblera au radeau de la méduse !!

Dickie, revenant : Au quoi ?

Tibotine, commençant à partir : Ben le radeau de… laisse tomber.

Dickie, partant avec Tibotine : Ah ! Mais oui, je connais ce tableau, genre c’est un radeau, et il y a une méduse dessus, c’est ça.

Tibotine, hors-champ : J’ai honte de te connaître.

Dickie, hors-champ : Nan mais j’disais ça pour rire, en fait c’est un bateau en forme de méduse qui… J’vais arrêter la vidéo.

Tibotine, hors-champ : Ça vaut mieux.

Dickie, réapparaissant à l’écran, à la caméra : Nobody is perfect !

Scénario : Épisode 4 - Le chien aboie

Préface : un épisode un peu plus compliqué que les autres, car le comique provient aussi beaucoup des gestuels et des mimiques. L'introduction doit donc être joué très surexcitée, et la scène de "casse" doit être rythmée par le ton sans faille de Tibotine, l'admiration et les fous rires de Dickie et l'air pédant de Pierre-Antoine qui passe d'excessif à démasqué, puis de calculateur (avec le badge) à complétement ridiculisé.


Dickie, accourant vers Tibotine : Tibotine !! Au secours aide-moi !

Tibotine : Qu’est-ce qui se passe ?

Dickie : Le portrait ! J’ai complètement oublié qu’il était à rendre pour aujourd’hui !

Tibotine, pendant que Dickie sort une feuille : Ma pauvre, c’est fichu, ça sonne dans trente secon…

Dickie, commençant à dessiner : Bouge plus !

Tibotine, bloqué dans une pause idiote, entend la sonnerie sonner.

Tibotine, entre ses dents : Dickie cha craint.

Dickie, dessinant super vite, a cinq crayons dans la bouche et passe de l’un à l’autre désespérément en passant de sa feuille à Tibotine.

Dickie : Mais non, mais non, t’inquiète je…

Soudain, Pierre-Antoine se penche sur le dessin.

Pierre-Antoine : C’est moche.

Dickie, s’arrêtant de dessiner : Pardon ?

Pierre-Antoine, méprisant : Cette croûte ne vaut pas un sou sale pauvre. J’ai honte d’être dans la même institution que des boueuses de ton espèce.

Dickie : Ça va pas être possible…

Générique.

Dickie : Ben mon vieux, t’as les chevilles tellement enflées, le matin pour enfiler tes pompes il doit falloir les accrocher à un ULM, heureusement que papa a les moyens.

Pierre-Antoine, sortant une toile : Ah cuistre ! tu ne sais donc pas que tu t’adresses au maître Pierre Antoine de la Feuillère ! Admire donc mes œuvres et compare-les aux tiennes, cela vaut bien une leçon !

Dickie : Ah tu veux jouer à ça ? Eh bien sache que mon dessin ne…

Tibotine : Que son dessin n’est pas un plagiat honteux de quelques tableaux du musée du Louvre !

Pierre-Antoine : Qu’oses-tu insinuer ?

Tibotine : Évidemment, ils ne sont pas facile à reconnaître tant le trait est mauvais, mais en plissant les yeux, on peut finir par distinguer le visage de la Joconde de De Vinci, lui est un des noceurs de Cana de Véronèse, quant à elle c’est un barbouillis médiocre de la Grande Odalisque d’Ingrès.

Dickie, éberluée : Quoi ? Attends, d’où tu…

Pierre-Antoine : Ah ! Pauvre gueuse ! En ce cas, explique-moi d’où vient ce magnifique trait cubique ?

Tibotine : De mon *bip*.

(ce n'est pas elle qui dit "bip" hein, il faudra le rajouter en post-prod)

Pierre-Antoine : Oh !

Tibotine : Ce n’est rien d’autre qu’un délire pathétique d’adolescent narcissique qui en aurait fait vomir Georges Braque et pleurer Picasso. C’est à cause de ce genre d’œuvres prétentieuses et sans profondeur qu’on rejette tant l’art moderne.

Dickie est morte de rire.

Tibotine : C’est facile de se payer un trip d’artiste maudit quand papa nous donne tout l’argent qu’on veut pour peindre sur d’immenses toiles tout l’étendu de sa superficialité et de son amour de soi.

Pierre-Antoine, touché en plein cœur : Ah ! Ah ouais ! Eh bien détrompe-toi ! Il m’arrive aussi d’étendre mon art à des créations plus modestes comme [en le sortant] ce petit badge de carton peint sobrement à la main !

Pierre-Antoine affiche un sourire du genre « vas-y tombe dans mon piège », sourire vite brisé par Tibotine.

Tibotine : Tu espères quoi ? Que je dise « ah oui effectivement » puis te gausser en me révélant que "c’est bien la preuve que je n’y connais rien car c’est mauvais" ? N’importe quel crétin verrait que ça n’est pas de toi.

Dickie : Ah bon ?

Tibotine : Je ne sais pas qui te l’a donné, mais le trait est vingt fois plus souple que le tien, et, ô miracle, on arrive à voir ce que ça représente, ce qui est tout de même le minimum pour quelqu'un ayant la prétention de savoir dessiner. [elle lui prend] Il faut que tu comprennes quelque chose fils de bourge, t'es tellement excessif, le seul talent que tu as, c’est celui de te détruire tout seul. Maintenant laisse-nous passer, il faut qu’on aille en cours.

Tibotine fait suivre à Dickie de la suivre, et elles partent toutes les deux en laissant là Pierre-Antoine.

Dickie, dans le couloir, admirative : Mais… mais Tibotine, d’où tu sors tout ça ?!

Tibotine, le badge de carton en main : Eh, chacun ses p’tits talents ! Le tout est de savoir quand les mettre à exécution !

Corps de Pierre-Antoine inerte à coté de boîtes de médicaments vidées.

Générique de fin.

lundi 6 septembre 2010

Fan-art de Dickie

Scénario : Épisode 3 bis - Mon terrible défaut

Lis d'abord la 2 bis et la 3 si tu ne l'as pas encore fait stp ;)

Préface : Un épisode un peu particulier, mais qui pour moi permettra à la série de vraiment exister. Si au début vous pouvez faire les fofolles, la suite doit être jouée vraiment sérieusement et n'est pas du tout comique (sauf le retour du pull évidemment). J'espère que ce nouveau virage de la série vous plaira.

Note : dans les épisodes webcam, aucun montage n'est nécessaire, tout doit se faire en une prise (sauf si ça ne se voit pas évidemment)



Dickie : Salut tout le monde ! Aujourd’hui j’ai une petite surprise pour vous…

Elle va hors champ, réapparaît en tenant très haut un drap.

Dickie : Attention…

Elle le lâche, apparaît Tibotine qui était cachée derrière.

Tibotine : Tadaam !

Dickie : Je vous présente Tibotine qui a accepté aujourd’hui de venir faire un tour sur mon blog ! [imitant une journaliste] Tibotine, pourriez-vous vous présenter pour nos spectateurs qui n’ont pas encore la chance de vous connaître ?

Tibotine : Eh bien je m’appelle Tibotine…

Dickie, rapidement : Sérieux !

Tibotine : J’ai un an de plus que Dickie et je suis comme elle en Terminale dans une Ecole Supérieure d’Arts Appliquées. Je vis encore avec mes parents et, à ma grande tristesse, avec mon frère Cyril qui est un lourdingue fini. [arrêtant de jouer à l’interviewée] D’ailleurs, je ne sais pas si je te l’ai dit mais hier soir il nous a bassinés pendant tout le dîner avec sa victoire contre toi.

Dickie, un peu gênée : Ouais enfin « victoire » c’est un bien grand mot, hein. Vu la honte qu’il s’est tapé en repartant…

Tibotine, visiblement un peu fière de son frère : C’est sûr, mais n’empêche que sans ça, il t’a quand même mis la misère.

Elles semblent avoir totalement oublié que ça filme.

Dickie, agacé : Nan mais c’est bon, j’ai été gentille aussi.

Tibotine, après avoir rigolé un peu à la manière pouf’ : Pff ! Rien du tout, mamz’elle coquillage !

Dickie, se retenant : C’est ta faute oui ! Tu avais besoin de me balancer « c’est mon frère » en plein milieu !?

Tibotine, comprenant que Dickie prend ça au sérieux : Eh du calme. Faut pas être mauvaise perdante comme ça.

Dickie, explosant : Mauvaise perdante ! Ah c’est la meilleure ça ! Si tu l'avais fermée, la pouf, j’aurai pas perdu et puis c’est tout !

Tibotine, vexée : T’as pas le droit de dire que je suis une pouf !

Dickie, furax : Ah c’est faux peut-être !! Tu t’es entendue quand tu rigoles, on sait pas si t’es en train de jouir ou d’accoucher ! Et j’te rappelle qu’il y a quelques jours, tu reléchais le derrière de l’autre gourdasse avant de venir t’attaquer au mien ! Alors si c’était juste pour jouer au boulet, va chercher une autre fille à emm... Pff !

Tibotine : J’suis pas un b…


Elle se met les mains sur les yeux.

Dickie : … J’suis désolée je…

Tibotine, faiblement : Nan c’est rien… Je vais rentrer j’ai des devoirs…

Elle se lève et sort de l’écran.

Dickie : Tibotine-euh !

Elle se lève et sort de l’écran aussi. On l’entend courir et se jeter contre la porte.

Dickie : Tu sors pas d’ici !

Tibotine : Laisse-moi !

Dickie : Tu sors pas d’ici j’te dis !

Court silence (en réalité, Tibotine va s'asseoir, mais on ne peut pas l'entendre).

Dickie, consolante : … je suis désolée… j’suis vraiment une abrutie quand je m’y mets… je le pensais pas… j’te le jure t’es pas un boulet…

Tibotine, se calmant : Redis jamais ça.

Dickie : Ok. Excuse-moi... Ça te dit on retourne faire du shopping ?

Tibotine : … j’étais sérieuse quand je disais que j’avais des devoirs.

Dickie : On kidnappera un médecin et on le forcera à faire un mot, allez viens.

On l’entend ouvrir la porte.

Tibotine : Dickie, je peux t’avouer un truc ?

Dickie : Quoi ?

Tibotine : Je déteste les pulls.

Dickie, après un léger rire : T’inquiète. Moi aussi… Mince la vidéo ! Attends deux secondes, je vais supprimer ça.

On entend Dickie revenir, elle apparaît de nouveau à l’écran. Elle prend la souris, s’apprête à cliquer sur quelque chose, mais ne le fais pas, réfléchis deux secondes, met son index devant la bouche (le signe signifiant « chut ») et clique visiblement ailleurs, en même temps que la vidéo s’arrête.

Scénario : Épisode 3 – La parole est d'argent

Dickie et Tibotine sont en train de discuter autour d’une table (elles peuvent être autant en train de déjeuner que de juste boire un truc, ça ne change rien). On entend Tibotine rigoler, un peu à la manière pouf’, pendant que Dickie lui dit :
-Attends attends, c’est pas fini ! Là le mec me fait [prenant une voix grave] « dis donc mademoiselle, je crois que vous ne savez pas à qui vous vous adressez ». Alors je lui réponds « non effectivement. Ah un épouvantail peut-être ? » alors lui tout de suite « comment pouvez-vous dire ça ?! » « ben j’sais pas, on jurerait que vous avez un bâton dans le... ».

Elle a peine fini que Tibotine éclate de rire à nouveau (encore un peu à la manière pouf’).

Dickie : -Mais le pire, c’est qu’après que je lui ai dis ça, il a tout de suite…

Dickie n’a pas le temps de terminer sa phrase que deux grosses chaussures se posent violemment sur la table. C’est Cyril qui vient de s’asseoir sans qu’on le remarque avant de poser ses pieds sur la table.

Cyril : Salut les filles ! Ça boume ?

Dickie : Hein ?

Cyril : Ouap, désolé, je manque à mon devoir ! [lui tendant la main] Moi c’est Cyril, Cyril de Lilles, et tu peux me dire ton joli p’tit nom ma mignonne ?

Dickie : Ça va pas être possible…

Générique.

Dickie : Visiblement, « Cyril », il y a plus d’un devoir auquel tu manques ! Entre virer tes sales pattes de la table, éviter de couper la parole, apprendre à parler correctement et surtout aller t’acheter une vie, la liste est longue.

Cyril, retirant ses pieds : Mazette, mais c’est qu’elle mordrait. Tu me fera penser à rajouter de m’acheter du Rabipur dans la liste.

Dickie : Qui est ?

Cyril : Un vaccin contre la rage. Ça peut être utile vu certaines de mes fréquentations.

Dickie ne s’y attendait visiblement pas, et accuse rapidement le choc (une demi-seconde) avant de reprendre.

Dickie : Pour tout dire, je t’aurai aussi conseillé de prendre un médicament contre la bêtise, mais ce sont des cas dans ton genre qui font désespérer la science.

Cyril : J’aurai au moins la bonté d’âme de lui léguer mon corps. On pourra y trouver tout frais les postillons d’une vipère des plus venimeuses.

Dickie : Espèce de…

Cyril, la coupant : Eh rassure-toi ! On n’est pas si différents, moi aussi je sais faire pleins de trucs avec ma langue… [il imite le sifflement du serpent]

Dickie, agacée : « On n’est pas si différents » ! Regarde-moi bien abruti, est-ce que ma copine et moi avons l’air aussi si bêtes, si prétentieuses et si affligeantes à la fois ? Tu es si pathétique qu’avoir un seul gène commun avec toi reviendrait forcément à avoir un QI digne d’une huître sous-oxygénée.

Tibotine, alors que Dickie termine à peine sa phrase : Dickie ?

Dickie : Quoi ?

Tibotine, gênée : C’est mon frère.

Dickie a un blanc de cinq secondes après ce qu’elle vient de se prendre.

Dickie : … Je…

Cyril : Et bien, l’huître sous-oxygénée, on ferme enfin son clapet ? Bon évidemment, il serait facile de te traiter de coquille vide, mais je vais éviter car tu viens quand même de nous sortir une belle perle. Cela étant dit, tu es quand même un joli coquillage, rassure-toi, je t’ajouterai volontiers à ma collection.

Dickie, sonnée : … Tu…

Cyril, approchant son oreille de la bouche de Dickie : Qu’est-ce que tu dis ? Oh ! Eh Tibotine, faudra que tu essayes c’est marrant comme tout, on entend la mer ! Allez, à la revoyure.

Cyril se lève pendant que Tibotine tapote sur l’épaule de Dickie qui se met la main sur le front et le coude sur la table. Soudain, Cyril se retourne.

Cyril : Eh eh ! Je viens pas de te briser en miettes là, hein ?

Dickie le regarde étonnée.

Cyril, surexcité : Allez avoue ! Je t’ai déforaillée là ! T’as rien compris hein ?! Hein ? Eh ouais ! Eh ouais ma belle je suis trop fort ! Trop trop fort ! Je sais, après ça tu es sûrement tombée amoureuse de moi, mais n’oublie jamais que celui qui m’aime avant tout le plus, c’est moi moi moi et re-moi ! Quelle force ! Quelle prestance ! Quelle élégance ! Quel charme ! Je m’aime !! [il part en chantant] ♪ Vive moi ! ♪ Vive moi ! C’est moi le plus beau ! Vive moi vive moi ! La la la lo lo !!…

Dickie et Tibotine se jette un regard.

Dickie : ... Dommage.

Tibotine : Ouais. Dommage.

Générique de fin.

dimanche 5 septembre 2010

Scénario : Épisode 2 bis - Tibotine

Préface : l'exercice de la webcam est vraiment difficile, étant donné qu'il faut s'approprier un texte énorme comme si on l'avait vécu en évitant le plus possible la récitation. Bref, bonne chance !
J'ai laissé le texte sans didascalies pour qu'il soit plus facile à mémoriser, mais je pense que je rajouterai toujours une ou deux astérisques. J'espère qu'elles seront utiles !


Salut tout le monde. Bon, je ne vous cacherais pas que c’est un vrai miracle que je fasse une seconde vidéo sur mon blog, d’habitude je me jure de faire quelque chose pendant longtemps, je le fais le premier jour et le second bah… j’ai la flemme. Donc là, wouh ! new record !
Bref, je me rends compte que la dernière fois je vous avais pas dit grand chose sur moi, donc je vais étaler ma vie un peu plus : je suis en terminale, dans une école supérieur d’arts appliqués, et je compte bien avoir mon bac. Bon, on peut pas dire non plus que je sois une super grosse bosseuse du genre qui va réviser son exam’ une semaine à l’avance. Même pas cinq jours en fait…je m’y suis quand même mise deux jours à l’avance pour le contrôle d’aujourd’hui !… Mais ça m’étonnerait que j’ai une bonne note, vu comment j’étais claquée. Hier soir, je me suis matée la fin de la saison 7 de Docteur House jusqu’à pas d’heure, et je l’ai un peu regretté aujourd’hui. Pour vous dire, en sortant du lycée, je me suis pris un café pour pas m’écrouler. Mais je commençais à peine à me réveiller qu’une racaille à deux francs six sous est venue agresser juste sous mon nez une p’tite pouf. D’ailleurs, je vous ai déjà parlé d’elle, c’était la copine de miss Cyrano de Bergerac. Bref, je remets monsieur à sa place comme il le mérite et il repart en pleurant entouré de ses copains. Content d’avoir fait mon travail, je m’apprête à me barrer, quand la pouf’ me demande… bon, je vais arrêter de l’appeler comme ça, elle s’appelle Tibotine, voilà. Donc elle me demande où je vais. Il faut rappeler que je venais de la calmer en lui conseillant d’aller mettre un pull pour ne pas choper la crève vue sa tenue de p… pardon*, et habituellement les gens me lâchent après ça, mais visiblement elle voulait encore me parler. Je suppose donc que le coup du pull ne lui a pas suffit et lui demande ce que ça peut lui faire, et elle me répond qu’elle n’a rien à faire jusqu’à ce soir… Je dois vous avouer que je ne m’attendais pas à ça. J’lui demande si elle est sérieuse, elle me répond que oui. On fait les présentations deux secondes (c’est là que j’ai appris son nom) puis je lui explique que je comptais aller faire les boutiques. Et en fait, devinez quoi, elle est sympa comme tout ! Comme quoi j’avais eu tort de la juger si vite, c’est vraiment une fille adorable, un peu timide mais très mignonne. On a discuté de tout et de rien, je lui ai fait essayer pleins de vêtements dont elle n’avait pas du tout l’habitude… un peu plus mon style quoi, et qui lui allait super bien ! Bref, on lui a pris deux pantalons bien tendance et une nouvelle paire de chaussures, quand à la caisse elle s’arrête en rougissant*, je lui demande ce qu’il y a, elle se met à s’excuser et me dit qu’elle a oublié d’acheter un pull alors que je lui avais dit d’en prendre un. J’ai éclaté de rire pendant dix minutes, tous les autres clients ont dû me prendre pour une folle…* Enfin voilà, j’ai moi aussi acheté des fringues, dont le débardeur que je porte en ce moment, et j’espère que ça continuera à rouler avec Tibotine. Tchuss les gens !

*Attention à ne pas surjouer le "pardon", c'est un des trucs que je déteste le plus en tant que spectateur ! Il faut le dire rapidement, et passer directement à la suite, sans appuyer dessus.
*Au moment du "quand à la caisse", on doit sentir dans l'intonation que Dickie part sur une anecdote, mais sans trop exagérer non plus évidemment
*Dickie est vraiment morte de rire.

Scénario : Episode 2 - Qui sème le vent

Préface : la Pouf 2 de l'épisode 1 est en fait Tibotine. Je lui ai donné ce rôle car, entre elle et Axel', il me semblait que ça serait elle la plus intéressée par le personnage qu'elle va devenir (elle va se dépouffisée) : si au départ, Tibotine sera encore très effacée, et risque de toujours rester un peu timide, elle va surtout ressortir lorsque, dans l'épisode 5, on découvre son incroyable culture générale (mais chut, c'est un secret !). Evidemment, si le personnage ne plaît pas à l'actrice de Tibotine, nous donnerons le rôle à quelqu'un d'autre.

Tibotine (ou Pouf 2, appelez-la comme vous voulez) passe dans une tenue très provocante devant un groupe de ouechs.
Caïd : Eh mam'zelle, comment t'es charmante !
Tibotine, mal à l'aise : Malélévé.
Caïd, démarrant au quart de tour : Quoi ? Qu'est-ce t'as dis là ? Tu vas voir ta tête !
Il commence à lui courir après avec sa bande, elle essaye de s'enfuir mais ne va pas bien vite vu la taille de ses talons. Il la rattrape juste devant Dickie qui boit du café sur un banc, mais qui semble totalement les ignorer.
Tibotine : Laissez-moi tranquille !
Caïd : J'vais te défoncer sale...
Il recule la main pour la frapper, et tape sans le vouloir dans le gobelet de Dickie qui tombe par terre.
Dickie : Ça va pas être possible.

Générique.

Dickie, lui mettant la main sur l'épaule : Dis donc cassos, c'est pas parce que tu n'as jamais ramassé que des rateaux dans ta vie que ça t'empêche de ramasser mon café.
Caïd : KOA ?! C'EST À MOI QUE TU PARLES ?
Tibotine : Allons mademoiselle ne...
Dickie : Ouais, mademoiselle, c'est ça. Fais pas genre tu te souviens pas de moi Britney Spears, et va mettre un pull tu choperais une angine par trente-cinq degrés. Non l'attardé, c'est pas à toi que je parle mais à un crétin dont le calbard est tellement relevé qu'on se demande s'il y a quelque chose dedans... Ben en fait si, c'est toi.
Caïd : Vas-y, j'vais te...
Dickie : Tout doux, un problème à la fois et tu m'as l'air d'en être un gros. J'ai cru comprendre que ta technique de drague est aussi éculée que ton T-shirt ?
Caïd : J'lui ai juste dis qu'elle était charmante.
Dickie : Quelle tristesse pour une jolie fée de ne parvenir à charmer de nos jours que d'immondes grenouilles se pensant aussi grosses que le boeuf. Toutefois, une castration vous ferait sûrement le plus grand bien.
Caïd, s'énervant : Euh... Vas-y, mais elle m'a dit "malélévé" !
Dickie : Effectivement, quand on te voit, la seule réussite de ta mère a dû être de t'apprendre à faire tes lacets.
Caïd, à bout : J'vais t'enfiler par tous les trous pauvre...
Dickie : Encore faudrait-il que t'es quelque chose à me mettre.
Dans un cri de rage mêlée au desespoir, il se jette sur Dickie pour l'étrangler, mais marche sur son lacet et se casse la gueule.
Dickie : Ah non. En fait, ta mère a fait un échec total.

Ellipse (jingle).

Dickie et Axel' sont toujours au même endroit, mais le caïd et sa bande sont visiblement partis.
Tibotine : Dis donc, ce que tu lui as mis !
Dickie : Ça fait toujours plaisir de rendre service. Au moins maintenant, il n'oubliera plus jamais de les lacer.

Les pieds du caïd pendent au-dessus du vide, les chaussures bien lacées.

Générique de fin.

samedi 4 septembre 2010

Petites phrases de la tête #1

Quelques répliques qui me sont venus en vrac, à retravailler ;)
"Toi, je sais que t'écoutes du rock en lisant des Snoopy
- Et toi ? Rappelle moi pourquoi tu écoutes le tube le plus médiocre de Lorie ? Eh bah oui, ton amie est morte, et tu ne trouves rien de mieux à faire que de pourrir les débris d'âme qu'il lui reste en l'identifiant à "ça".
- Bh...bh !
- Laisse Lorie où elle est et ton amie aux cloportes."
Noir.
On voit alors les chaussures du mec... et, à la place de la musique de générique habituelle le "Ta meilleure amie".

Publication, dévoilage et autres impressions

Dis, est-ce que je les imprime les textes pour les faire "apprendre" à Val', ou on attend réellement d'avoir TOUT rédigé (à savoir que je ne tournerai pas tant que tout ne le sera pas, pour des raisons pratiques, logiques, logistique etc.) ?

vendredi 3 septembre 2010

Scénario : Episode 1 - Tant va la cruche

Avertissement : cet épisode est en fait un mix des deux facettes du projet Dickie : les épisodes "casse" et les épisodes "blog". Aucun autre épisode ne devrait ressembler à celui-ci donc.

Les moments où Dickie parle en "blog" sont en bleu, les "casses" sont en verts.

-Salut, je m'appelle Dickie, j'ai 18 ans, je suis mi-française mi-anglaise, et j'ai créé ce blog pour être un peu plus... extravertie.

On voit Dickie marchant dans les couloirs avec tous ses goûts vestimentaires habituels assez originaux, et ignorant les personnes qui la regardent.

-Bien sûr, mon attitude peut porter à confusion... Mais ce qui me caractérise avant toute chose, c'est ma foi en l'espèce humaine.

Un groupe de pouf discute, jusqu'à apercevoir Dickie passer.
Pouf 1 : Nan mais attends t'as vu la fille là-bas, viens on lui fait !
Pouf 2 : Oh ouais trop !
Elles se lèvent, la pouf 1 lui tend un billet de dix euros.
Pouf 1 : Et toi, tiens voilà dix euros.
Dickie : Euh... Merci. Mais pourquoi ?
Pouf 1 : Pour t'acheter des fringues !

Rires de grosses poufs. A noter que, rien qu'à la manière dont elle l'ont dit, on sentait que c'était le treizième fois qu'elles faisaient cette blague pourrave.

-Bon, un de mes défauts je l'avoue, c'est d'être un peu naïve.

Dickie, lui prenant et partant : Ok merci.
Pouf 1 : Ça va pas nan ! Rends-le moi tout de suite !
Dickie : Mais...

Pouf 1 : Attends t'as pas compris que je voulais juste te mettre la honte parce que t'es trop mal fringuée et que tu crains trop ? Ah nan mais j'te jure ! Rends-les moi !

-Les gens ont cette magnifique qualité qu'est la franchise, et je me dois de leur renvoyer l'ascenseur.

Dans un long silence, Dickie déchire trèèès lentement le billet. (évidemment, on n'entendra juste le bruit, et la caméra sera placé de manière à ce qu'on ne voit pas que Dickie déchire un papier. Je conseille de rajouter un très fort bruitage ultérieurement).
Dickie, une fois qu'elle a fini : Ça va pas être possible.
<- LA phrase de la série. A prononcer donc avec une petite touche personnelle.

Générique.

Pouf 1 : Nan mais j'hallucine trop là ! Tu veux une claque dans ta face, c'est ça ?!
Dickie : Allons, on peut discuter calmement. Comment tu t'appelles ?

-Je suis pour la non-violence.

Pouf 1 : J'vais t'exploser ta...
Dickie : Moi c'est Dickie.
Pouf 1 : D... Dickie !? Ouah nan lol trop la honte ! Tu sais ce que ça veut dire en anglais ?
Dickie : Ouais... et c'est toujours mieux qu'être un gros tas.
Silence de mort.

-Les gens ne se parlent plus. C'est dommage.

Pouf 1 : Attends, va te regarder dans une glace et on en reparle, ok ?
Dickie : Coup de chance, j'en ai une juste en face de moi, mais elle ne réfléchit pas beaucoup, si tu vois ce que je veux dire... mis à part le reflet de centaines de magazines de people, de mode et autres prêt-à-penser, permettant de voiler maladroitement le vide intersidéral se cachant derrière.
Pouf 1 : Je...
Dickie : Soyons claires, t'es tellement superficielle que la seule chose qu'on puisse trouver de profond chez toi, c'est ton anus.
Pouf 1 : ...

-Évidemment, il reste essentiel de laisser la parole à son interlocutrice.

Pouf 1 : Ben toi, tu as un derrière... euh, un derrière... très grand.
Dickie : Très.
Pouf 1 : Ah !
Dickie : C'est tout ?
Pouf 1 : Oui !
Dickie : Ah non, c'est un peu court jeune homme
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme
Descriptif : c'est un roc, c'est un pic,c'est un cap...
Que dis-je, c'est un cap, c'est une pénins...
Pouf 1, méprisante : Mais qu'est-ce que tu racontes ?
Dickie : Hein ? Ben c'est Cyrano de Bergerac, tu connais pas ?
Pouf 1 : Euh, non..... Il est déjà passé à la Star Ac' ? ............ [gigantesque silence*]............... nan mais parce que moi le slam j'aime bien hein...

-Bref, je mène une vie vraiment marrante, et j'espère que je pourrai partager avec vous toutes ces rencontres si enrichissantes !

Pieds pendant au-dessus du vide et d'un exemplaire entrouvert de Cyrano de Bergerac, on en déduit que ces pieds sont à pouf 1 qui s'est pendu.

Générique de fin.

*pour accentuer l'effet de solitude, je conseille une caméra très éloignée

Conseils aux actrices et acteurs :
-N'hésitez pas à modifier le texte si vous ne le sentez pas par moments
-Vivez le texte au maximum, soyez votre personnage, surtout ne récitez pas (la vidéo de Cyrano est un bon exemple car Depardieu "vit" un texte très linéaire)
-Il faut que les répliques fusent de chaque coté. Ne laissez surtout pas de blancs entre vos paroles.

-Éclatez-vous (mais sans surjouer) !




Hello

C'est parti mon coco, on va discuter la dessus ok ?
Ou par mail ;)